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 The Crow : Pour Lui

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2 participants
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evoripclaw
Vengeur sacré
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evoripclaw


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MessageSujet: The Crow : Pour Lui   The Crow : Pour Lui EmptyDim 12 Aoû - 9:10

Bon alors voilà c'est un tit texte que j'ai écrit, j'espère que ça vous plaira. Excusez les fautes d'orthographes à l'avance please, j'ai pas de correcteur Embarassed Embarassed

The Crow : Pour lui

Il était apparu comme cela, dans le battement d'aile d'un corbeau, émergeant des pavés tel que l'on s'arache des bras de Morphée.
Et le plus étonnant, c'est que personne ne l'était.
Il avait alors fouillé le sol de ses doigts trop livides pour être humains, pour appartenir à ce monde, et, de Gaïa, il avait sorti un chapeau qu'il avait solennellement posé sur sa tête; parce que l'on met toujours solenellement un tel chapeau, aussi sale fût-il.
Et il s'était mis en marche un sourire balâfrant son visage.
Sur son passage les vieux avaient commencer à raconter d'étranges histoires, certains esquissant même des signes de croix, et bien que leurs versions furent toutes différentes sur la forme, elles comportaient toutes un même nom.
Edward Grimm.
Bien entendu, les petiots ne comprirent pas. La légende d'Edward Grimm, sa légende, s'était depuis bien longtemps perdue aussi sûrement que le Petit Pousset...
Et tandis que les voix s'amplifiaient, que les disputes se multipliaient, Edward regarda Appolon ramener paisiblement ses chevaux aux écuries de l'Olympe, délaissant derrière lui une lune écarlate qui semblait patienter, aussi facilement que lui-même délaissa les palabres et les discussions.
Et, dans son coin, Lucifer souriait.
Mais Edward n'y fit pas attention, après tout, l'astronomie n'avait que peu de rapport avec ce qui l'amenait en ces lieux, en ce Londres qui lui paru si différent, quoique si mais cela Edward ne le saurait jamais...
Un contact.
De la peau rèche sur de la peau morte.
Edward sourit à la déchéance qui semble déjà avoir anticipée.
-Désolé, je n'ai pas d'argent, annonce-t-il paisiblement au mendiant.
Deux yeux blancs, deux appendices qui n'auraient jamais dûs le voir et dont les connections devait être sectionné quelque part dans ce corps en ruine, lui assurèrent que l'or n'était en rien ce qu'ils attendaient. Fouillant le ciel de ses appendices depuis trop longtemps inutiles, l'aveugle demanda:
-Belle nuit, n'est-ce pas, Faust?
-Oui, je suppose, la mort en humant l'air nocturne.
Le mendiant posa un instant sa cécité sur Edward et celui-ci sût, du plus profond de son cadavre que le vieux le voyait, si tant est que voir fût le mot à employer...
-La lune est haute et rouge, dit l'aveugle avec tristesse, c'est que le sang coulera ce soir. Qui de toi ou de Jack en sera la cause n'a que très peu d'importance.
-Qui est Jack? coupa cette bouche qui n'aurait jamais dû parler.
-Celui que les journaux ont surnommé ainsi, il parait même qu'il serait juif mais je n'en crois pas un mot. Mais je n'ai pas répondu à ta question, Faust. Jack n'est rien qu'un homme tel que toi, il appelle le sang aussi sûrement que celui-ci l'appelle lui. D'aucun penseront que la mise à mort d'une fille de Sodome est moins noble que ton oeuvre mais un meurtre reste un meurtre, non?
Et, dans le froid de la nuit, la mort hocha lentemet la tête comme à contre-coeur.
-Je n'ai rien contre les filles de joie ou les innocents.
-Les unes ne font-elles pas partie de la seconde catégorie? Mais là n'est pas la question.
Le mendiant balaya l'air face à lui, comme pour évincer de sombres pensées.
-La vraie question n'est-elle pas : Infliger une souffrance égale à celle endurée, aussi nobles soient les motifs, est-il juste?
La mort n'hésita pas un instant.
-Tu te trompes, vieillard, je n'ai pas souffert, dit-elle détachant bien chaque syllabe.
Deux cercles blancs s'agrandirent dans l'obscurité.
Etonnement.
-Alors... P...
-Parce que nul ne devrait souffrir dans l'autre monde après avoir souffert en celui-ci, coupa sèchement le cadavre.
Edwar s'agenouilla, pénétrant de ses yeux l'immensité du vide fait blanc, puis il avait murmuré:
-Mais que tout crime se doit d'être payé...
Il avait prononcé ses mots avec la conviction de l'homme juste, puis il s'était relévé et dans un bruit de cape, la vengeance avait délaissé la morale.
Cet homme qui n'en était plus un était-il juste ou fou?
C'est ce que l'aveugle se demanda, au rythme du battement des ailes du corbeau qui le survola un instant et disparut.
Avec la mort...
Edward erra quelques temps dans le dédale de la cité, dans les entrailles de ce Londres qui lui avait tant manqué. Au plus profond de lui, il savait qu'il faisait cela pour la dernière fois.
Avant de partir.
Avant de mourir.
Pour la deuxième fois...
Une fois son dernier plaisir terrestre accompli, savouré jusqu'à la dernière seconde, Edward se dirigea vers Héphaïstos, sans douté un seul instant, sans avoir peur de ce qu'amènerait la fin de la nuit, la fin de sa quête.
-Bonjour, Georges, lança-t-il en pénétrant la forge.
Nul ne lui répondit que le bruit assourdissant du marteau frappant le metal. Et malgré tout, Edward sourit parce que Georges n'avait rien perdu de sa dextérité malgré le temps, malgré les épreuves.
Il avança dans la forge tel qu'un fantome passe devant une porte, en silence. Puis, tuant un ange, il hurla:
-Je t'emprunte ton arme, Georges!
Celui-ci, enfermé dans son travail, sa surdité, ne répondit que d'un vague signe de tête, amical pourtant. Ce ne serait que le lendemain qu'il réaliserait avoir prêté son arme à un homme mort depuis vingt ans déjà...
Une fois l'arme trouvée, une fois la porte de la forge refermé derrière lui, Edward reprit son errance, au gré de la poussé des corps, au rythme des chaussures battant le pavé.
C'était une belle nuit, une nuit d'alcool et de sexe, de sang et d'argent, de sueur aussi, de beaucoup de sueur...
Elles étaient toutes là, les péripatéticiennes comme disent les gens bien éduqués. La fièvre nocturne ayant prit le pas sur la peur de la mort.
Bien sûr, il y avait Jack. Et alors? La cité était en pleine ébullition. Les pavés eux-mêmes semblait danser au rythme de la musique des pub, comme si Orphée lui-même, du plus profond des Enfers, s'était mit à jouer fièvreusement quelque cantiques maléfiques, sa tête posé consciencieusement sous son bras..
Et Edward écouta la musique.
Avant d'entrer dans la danse, une danse de mort...
Il se mit à courir, bouscula une prostitué au corset trop rouge, trop petit, puis un ivrogne qui bascula presque instantanément.
Il pouvait voler, il était Dédale, non, Hermés, peut-être même Zeus lui-même.
Il aurait pu s'en aller loin dans le bleu du ciel, par delà les murs de la cité, jusqu'au plus profond des campagnes, et vivre à jamais, à l'ombre d'arbres éternels.
Peut-être rencontrerait-il un faune, une muse ou bien Pan lui-même. Oui, il aurait voulu faire cela, mais la volonté et la possibilité ne vont pas forcément de paire.
Après tout, les dieux ne meurent pas, eux...
Et le charme se rompit.
Les rues perdirent de leur superbe, les pavés s'arrêtèrent de danser et la lumière de la lune devint terne, sale... Dans le paysage, Edward ne vit finalement que des jeunes femmes trop maquillées et des hommes avides de luxure et de boisson, d'argent et de passion.
La vie ne se limitait-elle qu'à cela?
Non, il devait bien y avoir au moins un homme en ce monde qui comprendrait son acte. Au moins un.
Pitié.
Absorbé par ses pensées, il frôla une poitrine qui s'était affaissée depuis son départ, sa mort. Celle qui s'était un jour appellée Marie-Madeleine ne le vit pas, perdue qu'elle était dans ses vapeurs d'opium.. Edward ne la reconnut pas non plus. Pourtant, aurait-il parler, peut-être se serait-elle souvenu, cette femme à la beauté perdue, au regard vide, aux courbes vulgairement réctifiées par le temps, peut-être même se serait-elle jetée à son cou.
Mais Edward n'en fit rien, ignorant de sa présence, et sans même le savoir il lui ôta ainsi le dernier sourire que son visage aurait pu arborer de son vivant.
Quant au tas de chaire qui s'était un jour appellé Marie-Madeleine, il fut tiré jusque dans un coin sombre.
Pour deux livres seulement...
Il y eut d'autres rues, peuplées d'autres gens, venu pourtant pour la même chose mais, plongé dans ses pensées, Edward les ignora comme il avait ignoré Scylla.
Sans vraiment faire attention...
Et lorsqu'il leva les yeux, il ne vit pas les cieux, rien que cet écriteau rendu gris apr la clarté lunaire et le temps.
"Au sabot d'or"
L'antre du mal.
La find de ses pérégrinations.
Après ça, il n'y aurait plus rien que la souffrance. Pourtant, il ne semblait pas dangereux ce bar, un ivrogne en guis de Cerbère.
Mais n'était-ce pas là la vraie nature du mal? De belles dorures afin de cacher la noiceur, la saleté... "Au sabot d'or" L'âme humaine faîte pierre. Et c'était ici qu'il allait de nouveau mourir.
Il délaissa finalement l'ivrogne et son coma idyllique, peuplé de cornes d'abondances et de bacchannale à en croire le sourire du dormeur et fit un pas de plus vers sa destiné, fermant derrière lui les portes du royaume de Morphée.
Le pub l'accueillit aussi chaleureusement qu'une pute accueille un client. Avec professionalisme. Et Edward ne put faire que trois pas avant que l'on interrompe sa course, ses derniers pas sur Terre.
-Qu'est-ce qui veut?
Ce n'était qu'une serveuse, une simple femme dont le poitrail semblait prêt à émerger à tout moment hors de son corset. Et devant un tel étalage de chaire, Edward ne put qu'hésiter.
Entre l'éréction et la régurgitation.
-U... Une bière, là-bas, réussit-il à murmurer, désignant d'un faible signe de la tête une table vide dans le fond à droite de la salle.
Et la jeune feme s'en alla, beaucoup plus lentement qu'elle était arrivée maintenant qu'elle était sûre qu'il avait commandé. Son dernière oscilla vulgairement au rythme de ses pas et Edward détourna les yeux avant d'avancer vers sa mort.
Alors c'était cela de mourir à nouveau? Cela lui avait paru moins long la première fois. Peut-être parce qu'il n'était pas allé de lui-même à la rencontre d'Eurydice. Quoique si mais sans le savoir. Ou peut-être était-ce dû au fait que les conséquences seraient plus graves cette fois-ci? Beaucoup plus graves...
Il les fit néanmoins ces quelques pas le séparant de l'au-delà, des Enfers. Aussi sûr de lui que Jésus avançant vers sa croix. Sauf qu'il n'y avait ni croix, ni romains en ce lieu, seulement de l'alcool et des femmes. Et malgré tout, tout s'achèverait ici. Tout...
-Qu'est-ce que tu fous là? Dégage de ma vue, connard!
La voix qui lança cela était aussi dure et froide que le canon du mousquet collé à la jambe d'Edward. L'obèse qui se tenait face à lui ouvrit la bouche pour recommencer à l'insulter, à salir sa mémoire mais lorsqu'Edward leva la tête, celle-ci s'affaissa grande ouverte.
-Qu'est-ce qu'il y a, papa? demanda l'enfant assis à la droite du gros de sa voix cristalline, de sa voix qui faisait tâche en ces lieux.
L'obèse déglutit aussi facilement que l'on avale du charbon.
Il savait.
Et l'apparition du mousquet confirma ses doutes, mettant un terme à toute discussion, à tout son dans la pièce. Ne restait plus que le silence.
Comme si Hadès lui-même était venu chercher son dû. Et Edward aurait pu jurer que du fond des Enfers, les Moires s'apprêtaient à couper deux fils au même instant. Le pire c'était que tout le monde dans la pièce semblait l'avoir compris aussi...
C'est dans ce silence qu'Edward murmura un: "Pour lui" que tout le monde put entendre, tout en décalant son arme sur la droite.
BLAM.


Bon voilà, dites moi ce que vous en pensez, j'espère ça vous a plu en tout cas...

"Saches que l'union fait la force mais que l'argent la divise..."
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MessageSujet: Re: The Crow : Pour Lui   The Crow : Pour Lui EmptySam 1 Sep - 6:05

Mais que fait la police ! Un texte pareil et personne ne dit rien ??? C'est un scandale !

Alors puisque tout le monde est en vacances (ou pas) et bien moi je dis quelque chose !

Je souhaiterais souligner que ce texte est plutôt franchement réussi* (et je dis pas seulement ça parce que je viens de retomber sur mon pitoyable essai en la matière, hein ^^). Hormis les quelques fautes d'orthographes (et encore je suppose que tout le monde à déja vu bien pire !), c'est une histoire très bien narrée avec un scénario intéressant. Petite question es-tu passionné par la grèce antique evorip ? Laughing
Pour ma part je pense que ton texte devrait aller sur le site (ce ferait une petite nouveauté en plus ^^) que tout le monde puisse le lire (desfois que quelqu'un passe on sait jamais). Bon il est un peu lent à démarrer, mais on dit rien parce qu'on se dit que c'est fait exprès. Du coup moi j'aurais bien vu une fin plus rapide encore pour bien contraster et pour mieux marquer la progression. Un peu comme un battement de coeur qui s'accélère jusqu'a dernier coup qui retentit dans la poitrine (hoooo, c'est très beau ça, je vous intérdit de rire !). Mais après c'est qu'un avis personnel et c'est toujours plus facile à dire qu'a faire !
En fait moi pour tout vous dire ce que j'adore c'est que j'ai rien compris à la fin !!! flower




* barrer la mention inutile
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evoripclaw
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MessageSujet: Re: The Crow : Pour Lui   The Crow : Pour Lui EmptyDim 2 Sep - 13:02

Mirci pour le commentaire ça fait plaisir. Wink
Alors la grande question, est-ce que j'aime la Grèce Antique ^^. Bah je sais pa quand j'étais pitit ouais j'étais fanatique maintenant bah je lis l'illiade enfin j'essaye mais c'est surtout à cause de God Of War. Salet& de jeu qui me balance dans mes passions déjà assouvie.
Sinon bah yen aura ptet d'autre des fois qu'j'pete un plomb et puis faux bien qu'j'patiente le temps d'essayer d'passer dans le French Crow Laughing

"On a toujours raison de savourer le bon et de laisser le mauvais aux pébons."
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MessageSujet: Re: The Crow : Pour Lui   The Crow : Pour Lui Empty

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